L’île abrupte
Lyrics & Photography: Ivan Sgobba
Music: Louis Cougouille
Aux confins de l’univers
Jusqu’au creux des vallons
De contrées solitaires
L’échine nue des monts
Merveilles aux escaliers célestes
Le cavalier se rue vers l’ouest
Sur l’île abrupte résonne le vent
Sur l’île abrupte, hors du temps
Dans le sillage des troupeaux
Lézardent les vivants
Le roc usé au fil de l’eau
Dans le silence assourdissant
L’astre solaire colle à la peau
Quand les charbons se font ardents
Terre promise, sel de la terre
Tout feu tout flamme
Puis paix des braves
Dans l’océan de lumière
Au rythme de croisière
Passe le temps
Sur l’île abrupte, les cieux cléments
Sur l’ile abrupte, de bronze et d’argent
Je resterais bien ici et là
Poser le monde en arrière-plan
Remettre aux calendes grecques
Le retour au continent
Cultiver mon jardin, palabres en jachère
Jeter l’ancre sur le firmament
Aux portes de ton corps
Aux portes de ton corps
Lyrics & Music: Louis Cougouille
Photography: Ivan Sgobba
Sous des masques bien noués
La vie s’inquiète
Sous une blouse immaculée
La vie s’arrête
Les couronnes à virus flottent dans tout l’espace
Et diffusent leur poison de paillettes et de sras
Aux portes de ton corps
Le souffle court
La fièvre écrase
Les tympans sourds
Les corps s’embrasent
Seras-tu du monde d’après ?
Une vague nouvelle est arrivée
Les politiques ont pris la tasse
Les avions se sont écrasés
Les caisses sont broyées à la casse
Les citadins sont désœuvrés
Et creusent dans leurs mètres carrés
Des trous d’ennui, de tunneliers
Pour se terrer, se confiner
Il te faut partir, pédaler
Et fuir les clusters de la peste
Avancer sans te retourner
Avant qu’elle ne se manifeste
Aux portes de ton corps
Ton deux roues s’est amarré
Dans le champ d’une éco-cité
Verdoyante et inondée
D’une lumière bleue d’été
Déconfiné, fin du voyage
Tu planes au milieu des nuages
Un rêve immense à ta portée
Libre enfin, le cœur léger
Allongé au panthéon
Des rescapés du jugement
Du monde d’après, maintenant
Plonge dans le grand horizon
La montagne
La montagne
Lyrics & Music: Louis Cougouille
Video clip: Monsieur Mouch
Rejoignez-nous à la montagne
Jouer aux brebis égarées
Et partageons la vie de cocagne
A l’ombre des genévriers
Il y a longtemps que ne me parviennent
Plus les odeurs d’été
Les sensations des hauteurs anciennes
Dans les vallées inondées de ciel
Les chemins sont tressés
Là-haut les torrents se rappellent
Que nous avons été
Promenons-nous vêtus de nos pagnes
Le long des ruisseaux esseulés
Et profitons d’un coin d’Espagne
Pour une veillée étoilée
Quittez vos étendards et vos plaines
Pour gagner les sommets
Les neiges éternelles se souviennent
De nos enfances passées avec elles
A rire et tant jouer
Y aura-t-il encore de belles
Prairies pour cavaler ?
Et quand l’orage, à la montagne
Viendra inonder les vallées
Que les vents forts qui l’accompagnent
Viendront nous chasser des sentiers
Nous chercherons un abri d’aubaine
Un feu de cheminée
Un peu de vin pour ne pas être en peine
Demain peut-être des chanterelles
Fêteront l’arrivée
Des premiers rayons sur la dentelle
De neige des Pyrénées
Et si par hasard
Et si par hasard
Lyrics & Music: Louis Cougouille
Photography: Ivan Sgobba
Et si par hasard
Un soir de brouillard
Filant au hasard
Des bars et trottoirs
Tu cours le cœur en l’air
L’âme en peine
Et si au hasard
Du zinc d’un comptoir
Tes yeux Nénuphars
Caressent un regard
D’une jolie fille en pleurs
L’âme en peine
Et si le hasard
Le plus dérisoire
Te donnait l’espoir
D’un amour ce soir
Laisse-toi aller
Laisse-toi couler
Plonger dans le bleu d’une nuit
Pour y noyer ton ennui
Y aura des routes
Y aura des routes
Lyrics & Music: Louis Cougouille
Photography: Ivan Sgobba
Y aura des routes dans les golfes au clair de lune
Des plaines aux sables d’argent
Au loin les cris solitaires
De fous armés jusqu’aux dents
Les pick-ups aux frontières des terres du sud
Promènent les adolescents
Dans le noir du désert
Et le froid saisissant
Une longue transe de réverbères
Accueille les jeunes migrants
Dans la cité du Niger
Dansent les rêves d’enfants
Les bras musclés tendus vers les ciel
Ils chantent les espoirs innocents
D’un pays providentiel
D’idylles et d’un peu d’argent
Au premières lumières du jour
Ils prendront les chemins imprudents
Ceux qui traversent les mers
Et mènent au vieux continent
Les compagnons de galère
Perdus dans le vide océan
Prieront pour toucher la terre
Et s’évader du néant
Les illusions d’hier
Seront balayées par les vents
Tandis qu’ au loin, au-delà des frontières
Iront les hirondelles au printemps
Y aura des routes
Y aura des routes
Sans doute
LO2
LO2
Lyrics & Photography: Ivan Sgobba
Music: Louis Cougouille
Sur les murs de ta chambre
Tournent des planètes éloignées
Ça ressemble à s’y méprendre
A une parade colorée
Entre les posters du Messi
Et d’autres bons génies
Une myriade de légendes
Traversent la galerie
Dans la lueur de ton regard
S’écrit le champ des possibles
Au fin fond de ta prunelle
Une épopée qui défile
Du haut de tes huit ans
Ton univers magnifié
Supers héros, foire d’empoigne
Croisent le fer sur le plancher
Dans le couloir du logement
Le bazar a pris ses quartiers
Pistes d’atterrissage improbables
Pour vaisseaux, pièces détachées
Dans la lueur de ton regard
Se lit le champ des possibles
On en parlera plus tard
J’te promets, sois tranquille
L’appartement est un décor
Pour Pokémons et consorts
Skywalker fait régner l’ordre
Sans escouade ni renforts
Coup d’état en la demeure
Junior sort son joker
Le sabre laser dispense
Ses éclairs d’innocence
Dans la lueur de ton regard
Soleil latino parisien
S’improvisent pour mémoire
Des périples sans fin
Quand le monde navigue à vue
Sur des flots d’arrogance
Tes vues de l’esprit, ta jouvence
Irradient au lointains
Né sous une bonne étoile
Aube du Deuxième millénaire
Que la joie t’accompagne
Te répète ton Pater
Paname
Paname
Lyrics & Music: Louis Cougouille
Photography: Ivan Sgobba
Si vous avez eu la chance d’avoir vécu à Paris lorsque vous étiez un jeune homme, alors, où que vous alliez pour le reste de votre vie, elle reste avec vous, Paris est une fête – Ernest Hemingway
Paris, ton nom dessine
En lettres capitales
Les voies par où chemine
La fronde hexagonale
Paris, pleure les anonymes
D’un concert infernal
Et triomphe de l’abîme
Dans une pluie d’étoile
Ô Paname !
Paris, romance ultime
Amour solaire, intégral
Îles aux amants sublimes
Doux baisers en cavale
Paris, libertine
Ton cœur sacré s’emballe
Piqué d’adrénaline
Aux folles nuits de Pigalle
Ô Paname !
Paris, quête l’intime
Dans l’horizon fractal
Dominé par la cime
De ton phare de métal
Paris, berce le spleen
Des âmes qui s’exhalent
En pensées sybillines
Ornées des fleurs du mal
Ô Paname !
Toujours Paris s’écrie et gronde.
Nul ne sait, question profonde,
Ce que perdrait le bruit du monde
Le jour où Paris se tairait ! – Victor Hugo
Aux urgences
Aux urgences
Lyrics & Photography: Ivan Sgobba
Music: Louis Cougouille
Dans les méandres d’éco-reflex
Eaux troubles de promesses tactiles
Plane l’épée de Damoclès
Sur les incertitudes tangibles
Amours leasing, noces à Vegas
Plein d’assurance, fuel éphémère
La mise aux normes des caractères
Aux standards de l’interface
Au service des urgences
Se joue une scène, sans sas
Les recoins prévisibles
Du carrefour à l’impasse
Contre les murs de la ville
Collent des slogans stériles
Ici-bas l’Amazone embrase
Planète père poursuit l’extase
Le Cœur sourd est de mise
Happé, par le déroulant
De l’écran plasma qui grise
La fibre de l’abonné absent
En amont, l’égo sort de son lit
Déversant son flot d’acides
A la hâte, pose des appliques
Sur le blaze d’un Self aride
Les essences du néant
S’échappent dans l’ordinaire
En substance, le solvant
Echoue dans l’atmosphère
Azur
Azur
Lyrics & Photography: Ivan Sgobba
Music: Louis Cougouille
Je repense à ce moment où je me suis fait la belle
Au pied du mur d’enceinte où j’ai purgé ma peine
A trop compter mes heures coulées en mise en scène
Après mon beau discours devant la Cour suprême
A ces cent jours tassés sous la coupole du ciel
Le vent se lève enfin je me sens pousser des ailes
Sur le chemin immense et des nuées de poussière
Ma dernière sortie de route au Bel Paes’, j’espère
Les virages m’enchaînent
Aux tourments d’un été
Poursuivant ma légende
Sous la courbe des degrés, mais
A l’usure d’azur reluire
Faire ma place au soleil
Question de style
Question d’oseille
J’ai passé la frontière, pris la tangente pour une oblique
J’ai tombé des cols, roulé des mécaniques
J’ai brûlé les vitesses pour m’évader du fisc
A contre sens des voies amènes du sud Adriatique
J’ai maudit le ciel d’être resté à l’ombre
De connaître tant d’aurores, en effleurant la mer
L’absence a ses mérites, s’échappe en solitaire
Dormir sur des lauriers, qui sait, dans un bain de lumière
Les virages m’enchaînent
Aux tourments d’un été
Poursuivant ma légende
Sous la courbe des degrés, mais
A l’usure d’azur reluire
Faire ma place au soleil
Question de style
Question d’oseille
I will surely foreward this post to all of my pals! Its very excellent and a very fine read!
Magique !
Nous viendrons vous rejoindre dans ce monde d’après.
Comme dans “Ravage” de Barjavel une nouvelle humanité nous y attend.
Papi Jacques.
Bellísimo el conjunto de fotografías y música para ilustrar este mundo de “después “. Un vrai succès!! Bravo!!
Très chouette.
Poesie, textes, photos.
Du talent, du talent!
Alcune foto bellissime…alcune parole pure…bel lavoro ragazzi!!!